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  • Le web en freelance, un métier d’hyperactif ?

    Le web en freelance, un métier d’hyperactif ?

    Ne faut-il pas être un peu fou et hyperactif pour faire du web en freelance ? 🤯🤯

    Pas de semaine type et de nouveaux défis en permanence ! 😱

    Il me semble que la pluralité des tâches et l’adaptation constante ne peut pas convenir à tout le monde…

    En Freelance qui plus est, on ajoute une dimension comptable et commerciale. Et de mon côté spécifiquement, en tant qu’hébergeur avec une ou plusieurs spécialités axées autour de la sécurité, de l’hébergement web, de WordPress et des emails, on doit maîtriser un panel de compétences extrêmement large et on est d’autant plus amené à devoir découvrir de nouveaux sujets.

    Prenons une semaine aléatoire en exemple.

    Entre Lundi et Jeudi, voici le genre de tâches que j’ai pu accomplir :

    • Faire des devis et factures
    • Valider et honorer des commandes d’hébergement
    • Mettre à jour des serveurs comme tous les premiers lundis du mois
    • Suivre un incident causant un downtime d’1h sur un node VPS (serveur DNS secondaire, pas d’impact notable sur le service), et être content que le monitoring fasse bien son job
    • Analyser et corriger des failles de sécurité WordPress, encore et toujours
    • Analyser des métriques de visites via Matomo et Google Search Console
    • Préparer une collaboration sécurité et relever quelques points d’attention
    • Améliorer la clarté et la réflexion d’une offre et proposer sa commande via mon site
    • Faire des recherches pour deviser un projet d’annuaire interne atypique
    • Répondre à diverses demandes d’ajouts et améliorations pour un projet récemment lancé, découvrir au passage Swikly et les Channel Managers
    • Former une stagiaire à faire sa première migration web et corriger ses erreurs, lui donner quelques conseils pour se lancer, puis accompagner le client pour faire ses changements DNS
    • Aider un client à retrouver l’accès perdu à son hébergement pour migration
    • Apprendre à déchiffrer une archive chiffrée en PGP
    • Découvrir LDAP au sein de Nextcloud et commencer à chercher des moyens de repasser en fonctionnement natif sans LDAP
    • Discuter Gutenberg et business avec un nouveau client avec qui l’on va faire un troc de compétences
    • Conseiller un client pour faire de l’émulation Android
    • Conseiller un confrère entre AlmaLinux et Debian
    • Mettre à jour un Mediawiki et résoudre les problèmes liés

    Et je suis sûr que j’oublie des choses…

    En l’écrivant pour vous, je me rends compte de la folie de la chose. Car ce n’est pas une semaine particulièrement chargée, c’est mon quotidien !

    Et pourtant, après quasiment un an à faire cette activité à mon compte à plein temps, je trouve enfin un équilibre dans tout ça. Si j’ai toujours réussi à sortir, voir du monde, créer des liens, avoir des relations amoureuses, désormais, je retourne faire du sport et reprends la musique avec mes amis, signe d’une vie heureuse et épanouïe ! 😄

    Tout cela est grâce à vous chers clients, et j’en profite pour vous remercier pour votre confiance. 🤝

    Désormais à l’âge de 34 ans, j’ai l’impression d’être à mon plus haut pic de productivité ! Certes, je ressens parfois la fatigue, mais en voyant la quantité de choses que j’arrive à accomplir, je me dis que c’est normal d’avoir parfois besoin d’un peu de repos.

    Vous retrouvez-vous là dedans ? Pensez-vous également qu’il faut être un peu zinzin pour adopter ce mode de vie ⁉️

  • Optimiser la gestion de vos sites WordPress : 10 Conseils Pratiques

    Optimiser la gestion de vos sites WordPress : 10 Conseils Pratiques

    Vous perdez du temps à maintenir vos sites WordPress ? 🥵

    Voici 10 points clés pour en gérer des centaines de manière hyper efficace ! 😎👇

    1. Centralisez vos sites

    Regroupez vos sites sur un ou quelques serveurs seulement, mais assurez-vous que chaque site reste isolé au niveau système pour rester sécurisé. Ce sera bien plus simple à gérer et plus économique qu’un hébergement individuel par site.

    2. Gérez les DNS via le serveur hébergeur

    Gérez les DNS de vos domaines directement via le serveur hébergeur. La création des sous-domaines sera simplifiée, vos emails seront pré-configurés pour une bonne délivrabilité, et vous pourrez bénéficier d’un certificat WildCard gratuit pour protéger tous vos domaines avec des connexions chiffrées SSL/TLS. Cela sera aussi l’occasion de centraliser votre gestion email pour là aussi gagner en efficacité.

    3. Optez pour un hébergement ultra performant

    Ne perdez pas votre temps avec un back-office lent. Choisissez un hébergement ultra performant comme ceux de LRob pour être certain que si votre site est lent, le problème ne vient pas du serveur mais de l’optimisation du site.

    4. Utilisez le WordPress Toolkit

    Choisissez un hébergement avec le WordPress Toolkit. Vous pourrez vous connecter en un clic à chaque site, recevoir des alertes de sécurité, ajouter des protections supplémentaires en quelques clics, bénéficier de mises à jour automatiques et désactiver un plugin problématique même si le site a un souci.

    5. Assurez-vous d’un bon backup quotidien

    Un bon backup doit être géré côté serveur, pas par le site lui-même. Ayez une copie chez vous en plus de celle de l’hébergeur pour être tranquille. Un souci sur un site ? Restaurez un backup. Et testez vos backups avant d’en avoir besoin pour ne pas être pris de court en cas de souci.

    6. Accédez facilement aux logs serveur

    En cas de bug sur votre site, ce qui arrivera forcément un jour, l’accès aux logs serveur est indispensable pour trouver et corriger l’erreur rapidement.

    7. Choisissez un prestataire qui couvre vos arrières

    Optez pour un prestataire fiable en matière de sauvegarde, de support et de monitoring. C’est dans les moments difficiles que vous verrez la différence entre un bon et un mauvais prestataire.

    8. Activez les mises à jour automatiques des sites

    Avec une bonne sauvegarde et un bon prestataire, activez les mises à jour automatiques de vos sites comme le permet le WordPress Toolkit. Vous n’avez plus besoin de faire les mises à jour manuellement, ce qui augmente la sécurité et vous fait gagner un temps fou. Vous seriez surpris de voir à quel point les problèmes deviennent rares lorsque les mises à jour sont faites régulièrement.

    9. Utilisez des sécurités additionnelles au niveau serveur

    Choisissez un serveur avec des sécurités supplémentaires comme un pare-feu applicatif, un anti-bruteforce, et le bannissement automatique des IP attaquantes. Cela, combiné aux mesures précédentes, réduit de 99 % le risque de piratage tout en réduisant drastiquement la charge inutile sur le serveur, pour des performances optimales.

    10. Valorisez votre hébergement et maintenance

    Communiquez sur vos mesures de sécurité et de maintenance. Facturez cette plus-value à vos clients pour pérenniser votre activité avec des abonnements à forte valeur ajoutée. Et soyez fiers du service que vous proposez pour mieux développer votre activité.


    Vous avez entre 5 et 128 sites WordPress à héberger en respectant tous ces critères ? Mes offres Web Agency sont faites pour vous ! Contactez-moi pour plus d’infos.

    Envie de partager votre propre méthode ? Des points à ajouter ? Commentez ci-dessous ! 👇


    Avec ces conseils, vous optimiserez la gestion de vos sites WordPress, gagnerez du temps et améliorerez leur sécurité et performance. N’hésitez pas à me contacter pour découvrir comment nous pouvons travailler à atteindre vos objectifs.

  • L’essentiel sur les DNS – En 2 minutes

    L’essentiel sur les DNS – En 2 minutes

    Tout acteur du web doit absolument maîtriser ces points !

    En maîtrisant les DNS, vous serez LIBRES avec vos sites web et noms de domaine ! 👇

    Apprenez l’essentiel en 2 minutes intenses et efficaces au lieu d’un cours barbant de 3h. 🤯

    Qu’est-ce que le système DNS ?

    📄 Le Domain Name System est l’autoroute numérique qui permet à un nom de domaine (par exemple lrob.fr ou google.com) d’être accessible. En gros, on “pointe” le domaine vers une destination.

    Exemples :

    • Si vous visitez un domaine comme lrob.fr, votre navigateur web fait en arrière-plan une requête nommée “résolution DNS” (DNS resolution) pour connaître l’adresse IP du serveur hébergeant le site.
    • Quand vous envoyez un mail, d’autres requêtes ont lieu pour trouver le serveur mail destinataire et authentifier l’expéditeur.

    Comment fonctionne le système DNS ?

    1 – Registrar 🏢

    Les noms de domaine comme lrob.fr sont enregistrés chez un “bureau d’enregistrement” (registrar) comme HaiSoft, Gandi, NameCheap, OVH, etc.

    Chaque registrar doit passer par un “registre” (registry) qui fait autorité pour l’extension de noms de domaine. Par exemple :

    • .fr : AFNIC
    • .com / .net Verisign
    • .org : Public Interest Registry (PIR)

    2 – NS (Name Servers) 🌍

    Pour rendre un domaine “résolvable” (accessible), il doit avoir des “serveurs de noms” ou NS (Name Servers).

    Les NS contiennent les infos de pointage du domaine et sont dits “autoritaires”. Il faut toujours définir au moins deux NS pour la redondance. Le registrar transmet cette information au registry.

    ℹ️ Le propriétaire du domaine (“registrant”) est libre d’utiliser les NS de son choix, voire de créer les siens à l’aide de valeurs appelées Glue Records.

    Différents prestataires existent et vous pouvez créer les vôtres directement avec quelques connaissances. C’est par exemple le cas de lrob.net qui est mon domaine d’infrastructure avec un système DNS autonome complet fourni à tous les clients hébergés pour centraliser leur gestion DNS indépendamment du registrar utilisé. Pratique !

    Plus d’infos

    3 – Zone DNS 🌐

    ⚠️ C’est ce qu’il faut maîtriser absolument !

    Les NS sont donc des serveurs contenant la zone DNS du domaine. C’est cette zone DNS qui contient les valeurs effectives de pointage.

    Par exemple :

    • l’IP du serveur hébergeant le site
    • l’IP ou nom d’hôte du serveur de mails
    • Des méta-informations comme la liste des serveurs autorisés à envoyer des mails pour un domaine.

    Cliquez ici pour découvrir toutes les valeurs DNS possibles et comment gérer votre zone DNS via LRob.

    Que fait-on de tout ça ?

    Vous êtes désormais libres d’enregistrer un nom de domaine chez n’importe quel registrar, de gérer vos NS (et donc votre zone DNS) où vous voulez. Et vos sites et mails peuvent être placés chez les prestataires différents que vous souhaitez en toute liberté grâce au paramétrage de la zone DNS !


    Pour ne jamais vous tromper sur vos DNS, choisissez un Hébergement LRob ! 💪
    Je vous accompagne au quotidien dans tous vos défis web ! 🤝

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  • J’ai fait corriger un bug interne d’OVH sur les domaines .fr

    J’ai fait corriger un bug interne d’OVH sur les domaines .fr

    Récemment, je découvrais un nouveau problème chez OVH : toute personne ayant enregistré un nom de domaine en .fr chez OVH était affecté par une nouvelle limitation.

    Voici le récit d’un périple de 2 semaines qui pour une fois se termine en succès.

    Article issu de ce post LinkedIn.

    Le problème

    Techniquement ▶️ OVH bloquait le changement de serveurs DNS si on ne définissait pas tous les NS présents dans la zone DNS de destination.

    En pratique ▶️ Cela empêchait une gestion souple et efficace pour les hébergeurs comme moi.

    Vulgarisation ▶️ OVH s’est pris pour dieu. 😅😅

    L’impact était dramatique pour la liberté de l’internet français… 🥐

    Que faire face à ça ❓

    J’ai commencé par ouvrir un ticket chez OVH.

    Ceux connaissant OVH ne seront pas surpris d’apprendre que ce fut une perte de temps : après une réponse à côté de la plaque, puis un appel et quelques échanges, la réponse finale était qu’il n’y avait pas de moyen d’outrepasser cette limitation. 😰😰

    OVH a même fermé mon ticket silencieusement après que je leur ai dit qu’ils étaient le support se donnant le moins les moyens de résoudre les vrais problèmes que je connaisse. Ce n’était certes pas une remarque très gentille, mais elle était vraie et avait vocation à faire réagir dans le sens de la résolution du problème et non de la fermeture du ticket. 😅

    Ma réaction ❓

    ▶️ D’abord, j’ai transféré mes domaines .fr chez HaiSoft, un bureau d’enregistrement de confiance avec un excellent support et agréé Afnic. Car transférer un domaine est très simple.

    ▶️ Ensuite, en tant que “petit”, faire bouger un mastodonte comme OVH n’est pas aisé… Alors j’ai utilisé mon cerveau ! 🤯
    💡 Si OVH ne m’écoute pas moi, il écoutera probablement l’autorité responsable des domaines en .fr !

    J’ai donc contacté l’Afnic.
    Et c’est là que l’histoire se crée ! 🍿🍿

    J’ai eu la chance d’être pris en charge par David Chansard dont l’engagement n’est plus à prouver. 💪
    Vous pouvez lire son billet ici pour découvrir sur son investissement pour l’internet français.

    🕒🕝🕜🕐
    David a donc contacté avec patience OVH et m’a tenu informé des échanges en montagnes russes : un coup le problème était corrigé, un coup il fallait que je ré-ouvre un ticket… Son suivi fut exemplaire malgré ces difficultés.

    👉 Au final OVH a fini par annoncer corriger le problème vendredi dernier (drôle de jour pour une mise en production).

    Et ce lundi 1er Juillet, j’ai pu confirmer grâce au test de l’un de mes valeureux clients Mathieu Cellucci (Labographic) que je remercie, que c’était effectivement bien résolu ! 🍾🥂

    Conclusion ▶️ Quand on est petit, on peut faire bouger les choses si on est malin et qu’on tombe sur les bonnes personnes.

    Ne baissez jamais les bras, vous pouvez améliorer les choses ! 💪

    Merci encore à l’Afnic, David Chansard et Mathieu Cellucci sans qui cela n’aurait pas été possible. Le monde est meilleur grâce à vous.

    Pour choisir le meilleur hébergement WordPress chez un hébergeur investi dans votre confort et votre liberté, c’est par ici.

  • Votre entreprise est-elle prisonnière des Cloud Google ou Microsoft ?

    Votre entreprise est-elle prisonnière des Cloud Google ou Microsoft ?

    Savez-vous où sont physiquement vos données ? Dans quel datacenter ? Qui y a accès ?

    Si une seule de ces réponses est “non”, c’est plus grave que vous ne pourriez le penser.

    Reprenez le contrôle en 3 étapes.

    1 – Prendre conscience du problème

    Utiliser un service Google ou Microsoft peut procurer de la fierté voir de la joie, au début…

    C’est là que l’on voit que le marketing fait bien son travail : avoir des clients heureux de payer premium, c’est à dire plusieurs centaines voir milliers d’euros par mois dans le cas de grandes équipes.

    Mais dans l’absolu, qui veut vraiment donner ses données les plus chères aux géants américains ? Qui veut s’engouffrer dans un mécanisme de rétention dont il est difficile de sortir ? Qui veut ignorer où sont physiquement ses données, qui y a accès, et ce qui en est fait ? Et payer premium en plus…

    Sans même avoir besoin de parler de “Big Brother” (qui est une réalité, ces entreprises vous connaissent mieux que vous ne vous connaissez, permettant une surveillance de masse et une subtile manipulation de vos résultats de recherche et autres que vous ne pouvez même pas remarquer), un tel fonctionnement ne peut être qu’inquiétant, que ce soit pour un particulier (même s’il n’a rien à cacher), ou pour une entreprise, dont le business dépend notamment de ses documents et emails.

    Si vous êtes capable de dire “je n’ai pas le choix, tout le monde utilise ça”, sachez que c’est faux. D’autres solutions indépendantes font le même job, voir mieux, pour moins cher, tout en permettant de rester en pleine possession de ses données ! Leur développement est solide et ces outils sont utilisés par de plus en plus de personnes accordant de l’importance au contrôle de leur données.

    2 – Contrôler ses emails

    Les mails sont un service extrêmement standard et de nombreux prestataires en proposent.

    Mais comment choisir ?

    Une boîte mail n’est pas un calendrier, une suite d’éditions de documents, une machine à café, ou que sais-je encore. Si demain vous avez un souci avec l’un de ces service, tout ne doit pas être lié de sorte que le changement soit compliqué.

    Choisissez un prestataire simple : une boîte mail, c’est une boîte mail et ne doit être rien de plus.

    Aussi, choisissez un prestataire sécurisé : tout hébergeur ou fournisseur de services email doit respecter les normes d’envois de mails (rDNS/HELO/SPF/DKIM/DMARC) et avoir une lutte active contre l’envoi de spams depuis son réseau, ce qui est bien-sûr le cas de LRob qui vient avec ces sécurités sans configuration additionnelle de votre part.

    Pour la connexion aux boîtes, le prestataire doit fournir un webmail standard comme Roundcube (libre et open-source, parfaitement optimisé, standard et simple), ainsi qu’une connexion POP/IMAP/SMTP. Pour la connexion, vous utiliserez donc soit le webmail fourni, soit le logiciel de votre choix (Thunderbird, Outlook, ou les apps email sur smartphone). Dois-je rappeler que LRob fournit également Roundcube et la connexion POP/IMAP/SMTP en standard sur tous les hébergements web avec email inclus ?

    Un souci non résolu avec votre prestataire ? La migration peut se faire par simple copie des boîtes en IMAP et modifications DNS astucieuses pour éviter l’interruption de service. Si besoin de migrer, même depuis un cloud Microsoft, contactez-moi !

    Hébergez votre site web et vos mails efficacement et en toute sécurité et liberté avec LRob.

    3 – La suite collaborative

    Pour travailler en équipe, beaucoup utilisent une suite collaborative comme celles intégrées avec les boîtes mail Microsoft Office 365 ou Gmail.

    Mais comme on l’a vu, cela n’a à la base aucun rapport avec une boîte mail et devrait être un service distinct.

    Pour cela, une solution libre et open-source existe : Elle s’appelle Nextcloud.

    De plus en plus de professionnels sensibles au contrôle de leurs données l’utilisent. La raison est simple : Il s’agit d’un site web comme un autre, certes un peu plus lourd que la moyenne, mais hébergeable chez n’importe quel hébergeur puissant comme LRob !

    Bien géré avec l’ajout d’une suite d’éditions de documents comme Collabora Online, Nextcloud permet l’édition collaborative, le partage de fichiers en équipe ou avec les clients, le partage de calendriers, la gestion des tâches, le tchat, et bien plus encore.

    Compatible Windows, Mac, Linux, Android, et iOS, Nextcloud permet d’accéder à ses fichiers depuis n’importe où !

    Pour la partie contacts et calendriers, Nextcloud utilise les standards CardDAV et CalDAV. Par exemple sur Android, vous pouvez ainsi à l’aide de l’appli DAVx5 vous passer totalement du calendrier et des contacts Google pour tout stocker sur Nextcloud. Idéal en environnement professionnel.

    Hébergez votre instance Nextcloud via LRob, avec la sauvegarde et maintenance incluses.

    Des remarques ou questions ? N’hésitez pas à commenter ce post ou à me contacter directement.

  • [TUTO] Sauvegarder un hébergement Plesk sur son NAS domestique

    [TUTO] Sauvegarder un hébergement Plesk sur son NAS domestique

    Les pertes de données peuvent avoir des conséquences désastreuses. C’est pourquoi il est essentiel de maîtriser et de sécuriser ses données pour toute entreprise ou particulier. Pour cela, rien de tel que de les sauvegarder dans vos propres locaux.

    Plesk, le panel de gestion d’hébergement web proposé par LRob, offre des solutions robustes pour automatiser les sauvegardes et garantir la protection des données. Ce tutoriel vous guidera à travers les étapes nécessaires pour sauvegarder vos données hébergées via Plesk vers un NAS (Network Attached Storage) domestique ou professionnel.

    Les équipements pouvant varier, le but sera donc de vous donner les principes généraux concernant votre NAS et configuration réseau, mais d’être très précis concernant la configuration au niveau de Plesk.

    Les prérequis

    Avant de commencer, assurez-vous d’avoir :

    • Un NAS supportant FTP.
    • Idéalement un opérateur permettant d’avoir une adresse IP publique fixe (Pour Orange il faut Orange Pro avec l’option IP fixe gratuite active, pour Free il faut demander une IP fullstack, pour SFR et Bouygues je n’ai pas d’infos).
    • Si vous n’avez pas d’IP fixe, vous devrez mettre en place un service DynDNS. Exemple DynDNS.
    • Quelques notions basiques de réseau : IP locale, IP publique, port réseau, nom de domaine.

    Les grands principes : créer un accès FTP et redirection de port via NAT

    Pour transférer vos sauvegardes de Plesk vers un NAS, il va falloir créer un accès FTP et le rendre accessible sur internet.

    Quelques notions élémentaires : On dit que chaque service présent sur un serveur “écoute” sur un “port”, qui permet de diriger (via une règle NAT sur votre routeur) le trafic internet destiné à un service plutôt qu’un autre. L’enjeu va donc être de rediriger le trafic destiné aux ports correspondant à FTP vers votre NAS situé sur votre réseau local.

    Créer l’accès FTP

    La création d’un accès FTP dépend du modèle de votre NAS. Si besoin, référez-vous à la documentation officielle de votre NAS.

    Pour les ports, le port de contrôle par défaut est le port 21. Pour FTP passif (recommandé), la plage de ports par défaut est 49152-65534.

    Voici une procédure générale pour les NAS Synology et QNAP, deux marques populaires.

    Pour un NAS Synology :

    Doc officielle Synology

    1. Connectez-vous à l’interface DSM de votre NAS.
    2. Allez dans “Panneau de configuration” > “Services de fichier”.
    3. Activez le service FTP et configurez les paramètres (port par défaut : 21).
    4. Créez un utilisateur avec des permissions d’accès FTP.

    Pour un NAS QNAP :

    Doc officielle QNAP

    1. Connectez-vous à l’interface de gestion de votre NAS QNAP.
    2. Allez dans “Panneau de configuration” > “Applications” > “Station de serveur FTP”.
    3. Activez le serveur FTP et configurez les paramètres nécessaires.
    4. Créez un utilisateur avec les permissions FTP appropriées.

    Rediriger les ports

    La procédure de redirection de port varie en fonction de votre opérateur ou routeur. Voici les étapes générales :

    1. Accédez à l’interface d’administration de votre routeur. Les URLs par défaut les plus fréquentes sont : http://192.168.1.1 http://192.168.0.1 http://192.168.1.254 http://192.168.0.254
    2. Assurez-vous d’avoir défini un bail IP statique à votre NAS afin que son IP locale reste toujours la même.
    3. Trouvez la section de redirection de port (souvent dans “Avancé” ou “NAT/PAT”).
    4. Ajoutez une nouvelle règle TCP pour rediriger le port 21 (ou le port configuré pour le FTP) vers l’adresse IP locale de votre NAS.
    5. Ajoutez une nouvelle règle TCP pour rediriger le port range 49152-65534 vers l’IP locale de votre NAS.
    6. Enregistrez les modifications.

    Bon à savoir :

    • Chez Orange sur les Livebox récentes, les ports 50222 et 50805 sont indisponibles. Vous devrez donc faire trois ranges de redirections de ports : 49152-50221, 5023-50804, 50806-65534. Doc Orange.

    Faire pointer un nom de domaine vers l’IP ou utiliser DynDNS

    Pour faciliter l’accès à votre NAS, vous pouvez utiliser votre nom de domaine pour pointer vers votre IP fixe.

    Si vous avez une IP fixe, rendez-vous sur https://ip.lafibre.info pour la connaître.

    Puis configurez un sous-domaine à faire pointer vers votre IPv4 fixe. Concrètement, il faut créer un enregistrement de type “A” dans votre gestionnaire DNS (si vous êtes hébergé chez LRob, rendez-vous dans votre panneau de contrôle Plesk, dans le domaine désiré, rubrique “Hébergement et DNS” puis “DNS”) pour faire pointer vers votre adresse IP publique fixe.

    Par exemple : office A 128.42.16.XXX

    Si vous utilisez DynDNS, alors vous pouvez faire un CNAME à la place.

    Par exemple : office CNAME monsuperdyndns.dyndns.fr

    Mettre en place le backup automatisé via Plesk

    Enfin, configurez les sauvegardes automatisées dans Plesk.

    Commencez bien-sûr par vous connecter à votre panneau de contrôle Plesk.

    Si vous êtes revendeur (offre avec plusieurs domaines), rendez-vous dans Outils & Utilitaires > Gestionnaire de sauvegardes

    Si vous n’avez qu’un domaine, rendez-vous sur la page du domaine concerné puis dans le volet de droite, choisissez “Sauvegarder et restaurer”.

    Cliquez sur “Paramètres du stockage distant”.

    Puis cliquez sur “FTP(S)”.

    Renseignez les informations d’accès de votre FTP :

    Puis validez avec “Appliquer” (ou “OK” qui vous fera revenir à la page précédente après application du changement). L’accès sera testé. Si le service n’est pas correctement accessible depuis l’extérieur ou que votre utilisateur n’a pas les permissions suffisantes, alors vous obtiendrez une erreur et il vous faudra corriger votre configuration. Pour le mode passif et pour FTPS, cela doit bien-sûr être configuré au préalable dans les réglages de votre NAS.

    Revenez dans la page du gestionnaire de sauvegardes, mais choisissez cette fois “Planification”.

    Configurez votre sauvegarde, préférablement la nuit, incrémentale, avec une complète tous les mois. Le nombre maximal de sauvegardes ne devrait pas dépasser les 12. Assurez-vous de choisir une valeur qui vous permettra de ne pas remplir intégralement votre NAS.

    Validez avec OK.

    Vérifiez le lendemain si vous avez des sauvegardes. Si tout est OK, après plusieurs temps, cela devrait ressembler à cet écran :

    En suivant ces étapes, vous aurez mis en place une solution robuste de sauvegarde de vos données hébergées sur Plesk vers votre NAS, assurant ainsi leur sécurité et leur disponibilité en cas de besoin.

    Vous cherchez un hébergement Plesk : contactez-moi.

  • Hébergement en Allemagne avec Hetzner : Écoresponsabilité, Interconnexion et Confidentialité

    Hébergement en Allemagne avec Hetzner : Écoresponsabilité, Interconnexion et Confidentialité

    Dans le monde de l’hébergement web, les préoccupations écologiques et de confidentialité sont primordiales. Certaines idées reçues peuvent freiner le choix d’un hébergeur, notamment en Allemagne. Cet article vise à démonter ces préjugés, en mettant en lumière l’excellence de Hetzner, mon partenaire d’hébergement allemand, en matière d’écoresponsabilité, d’interconnexion et de confidentialité.


    Écoresponsabilité : Au-delà du Greenwashing

    🌿 Hetzner, un acteur clé de l’hébergement en Allemagne et en Europe, s’engage activement dans la préservation de l’environnement. Contrairement aux accusations de greenwashing souvent portées contre des entreprises de ce secteur, Hetzner prouve son engagement écoresponsable en utilisant exclusivement de l’énergie verte, fournie par Energiedienst AG, une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables telles que l’éolien et l’hydroélectrique. Mais pas seulement.

    Architecture de Serveurs Innovante

    📉 Hetzner révolutionne également l’architecture de ses serveurs. En optant pour une conception personnalisée sans châssis, l’entreprise réalise des économies de matières premières, améliore la ventilation (surpassant ainsi les serveurs traditionnels comme ceux de Dell), et réduit les coûts globaux. Cette innovation se traduit par une meilleure efficacité énergétique, la possibilité de fonctionner à des températures plus élevées (réduisant ainsi le besoin de climatisation) et la facilité d’upgrade et de réutilisation des composants.

    En optimisant sa conception, Hetzner permet de meilleurs tarifs tout en préservant tant que possible notre chère planète.

    Fiabilité et Performance en Pratique

    ⏩⏩ L’efficacité des serveurs custom de Hetzner ne se limite pas à leur conception. C’est dans les situations difficiles que l’on doit pouvoir compter su run hébergeur. Hetzner réussit cela aussi et peut par exemple remplacer un disque dur défectueux dans son datacenter en seulement 15 minutes – une rapidité inégalée comparée à d’autres fournisseurs.

    Un Support Client Exemplaire

    🤝 Le support client chez Hetzner est non seulement compétent mais aussi efficace, reflétant la fiabilité globale de leurs services. Cette excellence opérationnelle se traduit par une demande minimale d’intervention de support.

    Interconnexion Optimale

    🌍 Hetzner assure une interconnexion impeccable avec la France, grâce à un peering direct avec France-IX Paris qui gère des pics de 2.5TBit/s. Le peering d’Hetzner est de 100Gbit/s sur France-IX paris, qui a l’impressionnant taux de 99.9997% d’accessibilité sur l’année passée.

    On note 5 à 10ms de latence toutefois dû à la distance. Dans la pratique avec HTTP/2 (et 3) l’impact est de l’ordre de la marge d’erreur et les performances supérieures des machines compensent largement cette micro perte avec des vitesses de chargement entre 2 et 4x plus rapides que de nombreux serveurs français.

    Performances Réseau en Pratique

    En pratique, les principaux fournisseurs d’accès français tels qu’Orange, SFR et OVH saturent un lien gigabit avec Hetzner sans souci. Free, le pire élève de l’interconnexion selon mon expérience générale avec eux, atteint quand même le Gigabit en burst puis oscille entre 100 et 250Mbit/s) à cause de ses règles QoS très conservatrices (pour ne pas dire radines). Pour Bouygues je sais qu’on sature un lien 5G sans problème, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de tester le lien en fibre ; leur interconnexion étant généralement parmi les bons élèves, j’imagine que l’on sature donc un lien gigabit également.

    Sécurité et Confidentialité au Niveau Européen

    ⚖️ L’Allemagne, tout comme la France, est soumise aux strictes réglementations européennes en matière de confidentialité. Hetzner respecte la norme DIN ISO/IEC 27001, garantissant un haut niveau de sécurité et de confidentialité des données. Avec le cloud Hetzner sur serveur dédié, les clients ont l’assurance de savoir où sont stockées leurs données.

    Un Choix Avantageux et Fiable

    ✅ Hetzner se distingue non seulement par son engagement envers l’écoresponsabilité, la fiabilité et la sécurité, mais aussi par sa compétitivité tarifaire. Il représente un choix d’hébergement avantageux, surpassant de nombreuses offres françaises en termes de qualité et de performance.

    Pour en profiter

    Profitez d’un hébergement sur l’un de mes serveurs Hetzner infogéré et monitoré en 24/7.

  • Pourquoi WordPress domine le web ?

    Pourquoi WordPress domine le web ?

    Quand un produit sort du lot au point d’exploser toute la concurrence comme WordPress, c’est souvent par une force de frappe marketing, parfois par chance. Mais WordPress est loin d’avoir volé sa place et voici pourquoi.

    Open-source

    La nature open-source de WordPress a joué en sa faveur. Le projet a séduit la communauté et comme le code est ouvert à tous, l’une des plus une vastes communautés de développeurs s’est formée et contribue à son amélioration continue. Cela permet non seulement des mises à jour régulières et des améliorations de fonctionnalités, mais créé également un riche écosystème de thèmes et plugins gratuits et payants. Les utilisateurs peuvent ainsi personnaliser leurs sites à l’infini, répondant à presque tous les besoins spécifiques en accord avec leur budget. On peut ainsi réussir à faire des sites exceptionnels sans acheter le moindre module payant, tout en ayant confiance en le code de WordPress car celui-ci est révisé par une large communauté.

    Facile d’utilisation

    WordPress offre une interface intuitive qui permet même aux débutants de créer et de gérer des sites web sans connaissances techniques approfondies. Si la maintenance sécurisée et l’utilisation poussée demandent une intervention professionnelle, la gestion de base de WordPress reste très accessible pour tous. Cela ouvre la porte à un large éventail d’utilisateurs, des blogueurs individuels aux petites entreprises, en passant par les grandes entreprises.

    Une communauté extraordinaire

    La communauté mondiale de WordPress est un atout majeur. Elle offre une source d’informations et un support infini aux utilisateurs à travers des forums, des groupes, des blogs éducatifs, des chaînes YouTube et des rencontres. Cette communauté dynamique favorise l’échange de connaissances et d’expériences, rendant l’apprentissage et la résolution de problèmes plus accessibles pour tous.

    Robuste et versatile

    La robustesse et la versatilité de WordPress le rendent adapté à une grande variété de projets web. Des blogs personnels aux sites d’e-commerce complexes, WordPress peut gérer divers types de sites, ce qui le rend attrayant pour un large spectre d’utilisateurs.


    La domination de WordPress sur le marché du web n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’une combinaison de facilité d’utilisation, d’ouverture, de flexibilité, d’évolutivité et d’un soutien communautaire exceptionnel. WordPress se démarque également en vous laissant propriétaire de votre site internet qui peut alors être accueilli par tout hébergeur web.

    Ensemble, ces éléments ont créé une plateforme qui non seulement répond aux besoins actuels des utilisateurs web, mais évolue constamment pour anticiper et intégrer les tendances futures du monde numérique.

    Vous souhaitez un hébergement sécurité avec support d’expert WordPress ? C’est par ici !

  • Nouvelle année, nouvelle ère : Bienvenue sur le Portail LRob ! 🎉

    Nouvelle année, nouvelle ère : Bienvenue sur le Portail LRob ! 🎉

    L’année nouvelle amène son lot de renouveau et je suis ravi d’annoncer une innovation qui va révolutionner votre expérience avec nous : le lancement du Portail LRob. Cette plateforme est votre nouveau point de contact pour une gestion simplifiée et efficace de tous vos abonnements et besoins de support.

    Commandez en Toute Simplicité

    La souscription à mes services annuels, tels que l’hébergement et le webmastering, n’a jamais été aussi simple. Avec le Portail LRob, vous pouvez désormais commander directement en ligne, en quelques clics seulement. Le paiement par carte bancaire ajoute une couche supplémentaire de facilité. Plus besoin de devis ou de virements manuels pour activer ou renouveler vos services.

    Étalez vos Paiements Mensuellement

    Pour offrir une flexibilité financière accrue, le Portail LRob propose désormais l’option de paiements mensuels pour nos services. Cette approche facilite votre gestion budgétaire en permettant de répartir le coût des abonnements sur l’année. Idéale pour toutes tailles d’entreprises, cette option assure une meilleure planification financière tout en garantissant l’accès continu aux services de qualité LRob. Il faut noter que le règlement annuel demeure l’option la plus avantageuse en termes de coût total. V ous avez donc le choix entre la commodité du paiement mensuel et l’économie réalisée grâce à l’engagement annuel.

    Facturation Transparente et Automatisée

    Nous savons que la gestion des factures peut être un casse-tête. C’est pourquoi la boutique du portail LRob prend en charge la facturation de manière automatisée. Une fois votre commande passée ou à chaque renouvellement automatique, vous recevrez instantanément votre facture, garantissant ainsi une comptabilité sans faille. Retrouvez également toutes vos factures dans votre espace client.

    Un Support Client Réinventé

    La section support du Portail LRob marque un tournant dans l’approche de la relation client LRob. Le nombre de clients et de demandes de support augmentant, il faut absolument éviter que les demandes se perdent dans une mer d’emails. Notre système de tickets dédié rend le processus de demande d’assistance clair et structuré tout en assurant un meilleur suivi. Vous pouvez suivre l’évolution de votre requête en temps réel, ce qui permet une résolution rapide et efficace de vos demandes.

    De plus, cette innovation prépare le terrain pour l’intégration future d’une équipe support dédiée, reflétant notre engagement à améliorer continuellement la qualité des services et la satisfaction client.

    Le Portail LRob n’est pas seulement une plateforme ; c’est une promesse d’efficacité et d’innovation. En cette nouvelle année, je suis fier de vous offrir une expérience utilisateur améliorée et impatient de vous accompagner dans votre succès.

  • Emails : 6 astuces préventives pour ne jamais recevoir de spam

    Emails : 6 astuces préventives pour ne jamais recevoir de spam

    Qui a envie de passer ses journées à trier des centaines de spams dans sa boîte mail ? De risquer de recevoir des virus ou du phishing, ou des intimidations ?
    Pas vous ? Alors voici 6 moyens de vous protéger de cette perte de temps. Cela fait 5 ans que j’ai mis toutes ces astuces en place et je ne reçois plus aucun spam.

    1) N’affichez jamais votre adresse publiquement sur internet.

    Il peut être tentant d’afficher votre adresse email sur votre site internet ou sur les réseaux pour faciliter le contact.

    Mais les robots pirates sont à l’affût des adresses email affichées publiquement. Ils vont les récupérer pour les revendre sur le black market à des spammeurs et personnes mal intentionnées.

    Pour info, une liste de 100.000 adresse se vend pour seulement $15. Il faut utiliser la solution en point 2) à la place.

    2) Utilisez des formulaires de contact protégés.

    Comme vous n’afficherez pas votre email sur votre site, vous allez mettre en place un formulaire de contact qui enverra les messages sur votre adresse mail. Mais un robot est tout à fait capable de remplir un formulaire de contact, vous envoyant là aussi du spam.

    Tout formulaire de contact doit donc être protégé avec un système anti robots (Captcha).
    Certains robots arrivent à les contourner (et parfois des humains vont envoyer de la pub via votre formulaire), mais vous devriez en recevoir suffisamment peu pour pour vous focaliser sur les mails utiles.

    3) N’ayez jamais confiance lorsque vous donnez votre adresse email : Utilisez des alias de messagerie.

    Une sécurité à 100% n’existant pas, sur une durée suffisamment longue, tout site sur lequel vous êtes inscrit avec votre email sera théoriquement piraté. Que ce soit un site étatique, institutionnel, une grande entreprise : quasiment tous ont eu des fuites de données, même les plus grands. Aussi, vos contacts peuvent être piratés et leur carnet d’adresse récupéré.
    Donc la question n’est pas de savoir “si” mais “quand” votre adresse mail tombera entre de mauvaises mains.

    Vous pouvez vérifier si votre adresse mail a fuité dans une brèche de données ici : https://haveibeenpwned.com/

    Pour éviter de donner votre vraie adresse mail, seule l’utilisation d’alias peut vous sauver. Choisissez un prestataire qui (comme moi) permet de créer des alias de messagerie illimités. Et pas des alias dérivés de votre vraie adresse car ils permettraient de la retrouver, mais des alias indépendants. Ainsi, vous ferez un alias par prestataire sur lequel vous allez créer un compte. Un compte sur laposte.fr : donnez-leur l’email “laposte@mondomaine.tld”. Et les mails envoyés à cette adresse tomberont directement dans votre boîte. Ainsi si un jour vous notez un spam sur cette boîte, vous saurez automatiquement quel prestataire a laissé fuiter votre adresse. Vous n’avez plus qu’à créer un nouvel alias pour ce prestataire, changer l’adresse mail sur votre compte, et supprimer l’ancien alias. Et pensez-y également sur votre carte de visite, mettez un alias et répondez avec votre “vraie” adresse uniquement si vous avez confiance. Si le pire arrive, vous pourrez toujours renommer votre boîte et mettre l’ancienne en alias (voir point n°6).

    4) Vérifiez les redirections vers votre boîte.

    Avez le temps vous avez peut-être crée des redirections de boîtes mail vers la vôtre. Si cela peut être pratique pour une transition, ce n’est pas une solution viable à long terme. Notamment car tout spam reçu par la boîte originale sera alors transféré à son nom, faisant d’elle un spammeur…

    Ne conservez donc pas une redirection ad vitam æternam mais considérez bien cela comme une solution transitoire.

    5) Choisissez un prestataire email de confiance.

    Certains spams incorrectement envoyés ne devraient voir la couleur d’une boîte de réception. Ils devraient être filtrés par le prestataire email avant même d’atteindre le filtre anti spam, juste car ils sont envoyés de manière insuffisamment authentifiée. Je ne vais pas citer de noms, mais certains prestataires, notamment gratuits et français, ne vérifient pas correctement l’authenticité des emails et laissent passer des aberrations.

    MX, rDNS, HELO, SPF, DKIM, DMARC : tout cela doit être vérifié. Plus de détails dans la documentation HaiSoft écrite par mes soins il y a quelques années.
    Cela est bien-sûr en règle sur mes offres d’hébergement.

    6) N’hésitez pas 1000 ans à changer d’adresse.

    Lorsque vous recevez des dizaines de spams par jour, votre adresse circule sûrement déjà sur des réseaux de spammeurs.
    Peut-être votre adresse a-t-elle fuité dans une brêche de données ou a-t-elle été affichée publiquement.

    Il n’y a pas de retour en arrière, et les filtres anti spam ne feront pas de miracle ou alors ce sera au coût de procédures payantes, fastidieuses, ou de nombreux faux positifs (mails légitimes tombant en spam).

    Il est sûrement temps de changer d’adresse mail. Mais vous avez certainement de nombreux comptes associés et souhaitez la conserver.
    Si votre prestataire supporte les alias (comme moi !), vous pourrez mettre votre ancienne adresse en alias de la nouvelle et continuer de recevoir vos emails le temps qu’il faut; et vous pourrez même automatiser leur déplacement dans un autre dossier pour ne pas polluer votre vue au quotidien. Une fois la transition terminée, appliquez bien toutes les règles de cet article et supprimez l’alias dans l’ancienne boîte. Et voilà, vous êtes “spam-free” !


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  • « Builders » WordPress : La face cachée

    « Builders » WordPress : La face cachée

    Depuis des années, les constructeurs de pages pour WordPress, appelés “builders” sont à la mode. Il s’agit d’éditeurs visuels ayant vocation à faciliter la mise en page des sites.

    Elementor, Divi, WPBakery : Agences web, webmasters, chacun utilise son “builder” à tout-va. Révolution de WordPress, ou monumentale erreur, qu’en dit “l’expert WordPress” ?

    La promesse des « Builders » WordPress

    Les builders sont populaires car ils promettent de créer des pages riches et complexes sans toucher à la moindre ligne de code, grâce à des éditeurs visuels. Et sur ce point ils délivrent globalement leur promesse.

    Mais alors Jamy, quels éléments viendraient remettre en question le bien-fondé de l’utilisation des builders dans le monde si parfait qu’est le nôtre ?

    Les « Builders » WordPress vous emprisonnent

    Les builders sont généralement payants, en abonnement annuel. Ayant payé votre builder, vous ne comptez donc pas faire marche arrière et ferez tout pour le faire fonctionner.

    Mais un jour, la fatalité arrivera : vous aurez un souci vraiment bloquant avec votre builder et vous souhaiterez revenir en natif (sans builder). Ou choisir un autre builder.

    Et là, c’est le drame.

    Aucun standard, aucune interopérabilité entre les différents builders. Et surtout, aucun affichage si le plugin est désactivé.

    Sans son builder, votre site est HS, vous devez le refaire totalement.

    Alors, avez-vous vraiment gagné du temps et de l’argent en utilisant un builder pour façonner votre site ?

    Les « Builders » vont à contre-courant de WordPress

    Les builders modifient le fonctionnement natif du CMS WordPress.

    Fonctionnement des builders

    Un builder va occasionner des centaines de balises qui doivent être interprétées et converties dynamiquement en code HTML (le langage d’affichage final envoyé aux visiteurs) par le serveur avant d’être envoyés au visiteur.

    Certains builders vont également générer des scripts (js) et feuilles de style (css) à la volée en fonction des pages.

    Fonctionnement natif de WordPress

    Auparavant, pour modifier l’apparence de WordPress à partir d’un thème donné, il fallait soit avoir choisi un thème très personnalisable, soit mettre les mains dans le code du site. Dans les deux cas, le contenu des pages restait natif et un changement de thème ne cassait donc pas l’intégralité du site.

    Désormais, WordPress pousse Gutenberg, son système de blocs. Il permet nativement, sans aucune modification de WordPress, d’éditer visuellement tout le contenu de votre site : Pages, articles, mais également l’affichage global grâce au “full site editing”. Comme un builder en fait… ? Oui, sauf que le code généré est du HTML et n’a donc aucun coût en performances ou en temps de chargement.

    L’impact sur les performances… Et l’écologie.

    Lenteurs extrêmes

    Durant mon expérience d’infogérant web-hosting, j’ai été sollicité par de nombreux clients WordPress se plaignant de lenteurs sur leur site. Les serveurs n’étaient pas saturés, mais leurs sites avaient un point commun récurrent : Ils utilisaient des builders WordPress.

    Lors des tests avec/sans builder, j’ai observé un ralentissement de l’ordre de 10 à 40 avec leur builder activé. C’est à dire qu’un site mettant 0.3s à charger nativement passe à plus de 3s, voir plus de 10s dans les cas les plus extrêmes.

    Mais le ralentissement a également lieu au niveau des visiteurs. Les nombreux et lourds scripts (js) et feuilles de style (css) générés par les builders prennent du temps à télécharger, puis doivent être interprétés. Ce faisant, ils prennent encore du temps.

    Le temps, c’est de l’énergie

    Les temps de chargements, ce sont des ressources de calcul et donc d’énergie consommées au niveau du serveur et de votre périphérique d’accès (smartphone, PC). Plus ça occupe les CPU (processeurs), plus de l’énergie est gaspillée.

    Si la situation s’améliore avec des rustines d’optimisation du côté des builders, ou des plugins de mise en cache (qui évitent certaines consommation serveur), les performances ne sont généralement toujours pas au rendez-vous par rapport à un site natif.

    Impact sur le succès du site

    On le sait, la rétention des visiteurs sur un site dépend notamment de sa vitesse. Aussi, on a de bonnes raisons de penser que les moteurs de recherche favorisent les sites les mieux optimisés.

    Impact écologique indéniable

    WordPress propulse plus de 43% des sites web dans le monde. Nombre de ces sites comportent des builders, générant une surconsommation de ressources serveur de l’ordre de x10 (voir jusqu’à x40). Les builders ont donc une emprunte carbone considérable qu’il serait intéressant de mesurer objectivement. Je ne serais pas étonné que cela augmente la consommation d’énergie d’internet de 10% ou plus.

    Fiabilité et sécurité

    Une bonne partie des pannes observée sur les sites lors des mises à jour est due aux builder. Vous avez intérêt à avoir un bon backup. Tout ça, c’est de la maintenance additionnelle, perdue pour le webmaster et/ou pour le client.

    De plus, les builders étant populaires, des failles de sécurité sont régulièrement découvertes. Donc si vous mettez à jour, vous risquez de casser le site, et si vous ne mettez pas à jour, vous risquez un hack. Vous choisissez quoi ?

    Builders à outrance

    Certains ont le réflexe systématique du builder. Même sur un site extrêmement simple. Mais est-ce vraiment nécessaire ?

    Dans de nombreux cas, utiliser un builder revient à tuer une mouche au lance-flamme.

    La règle n°1 de l’optimisation : n’utiliser que ce qui est nécessaire. Un peu de minimalisme ne fait de mal à personne.

    A-t-on besoin de réfléchir 2000 ans à décaler une image d’un ou deux pixels ? Cela ne fait plaisir qu’aux web designers. Les utilisateurs et propriétaires des sites n’en ont rien à faire.
    Dans le monde réel, ce n’est pas ce qui importe pour le succès d’un site, c’est d’abord son contenu.

    Ce qu’il faut, c’est avoir un site simple à maintenir, fiable, sécurisé, et rapide à afficher pour les visiteurs, et surtout, contenant les informations utiles recherchées par vos visiteurs, pour un bon référencement SEO (sur les moteurs de recherche Google et autres), et avec une emprunte carbone la plus faible possible.

    Les alternatives

    De nombreux thèmes natifs, souvent gratuits, sont capables d’offrir une expérience visuelle claire et plaisante et permettent déjà un excellent niveau de personnalisation.

    De plus, avec Gutenberg, WordPress offre désormais la fonction “Full Site Editing” permettant, avec les thèmes compatibles, d’agencer chaque partie du site comme on le souhaite.

    Cela devrait dans un futur proche marquer le début de la fin des builders.

    Personnellement, j’ai toujours refusé d’aller à l’encontre du fonctionnement natif de WordPress, et j’ai adopté Gutenberg dès sa sortie malgré les bugs et limitations.

  • Nouvelle infrastructure : lrob.net et autres changements de serveurs

    Nouvelle infrastructure : lrob.net et autres changements de serveurs

    Certains d’entre vous le savent déjà : En Octobre, je quitterai HaiSoft pour de nouvelles aventures au sein d’une agence web.
    Je serai toujours Sysadmin et spécialisé WordPress, mais désormais au poste de responsable hébergement.

    Par ailleurs et depuis quelques mois, j’ai lancé mon activité de webmaster freelance.
    J’ai décidé de l’accompagner officiellement de services d’hébergement pour permettre une gestion fluide de l’ensemble des services.

    Et comme j’ai à cœur de proposer le meilleur service possible, cela impliquait des changements de serveurs avec une refonte de l’infrastructure, plus performante et évoluée que jamais.

    Depuis une bonne quinzaine de jours, j’ai donc travaillé à refondre cela avec le plus grand soin et sans interruption de service notable, en intervenant de nuit pour les opérations pouvant générer de légères coupures (notamment la refonte des DNS).

    Nouveau domaine d’infrastructure : lrob.net

    Afin de faciliter la gestion, un nouveau nom de domaine est utilisé pour ce qui concerne le fonctionnement technique des serveurs :
    lrob.net

    Nouvelle URL Plesk

    Pour ceux qui avaient pour URL de connexion à Plesk https://ds.lrob.fr
    Désormais il faut utiliser :

    Vos identifiants/mots de passe restent inchangés.
    J’assure la redirection des anciens noms vers le nouveau pendant 30 jours. Pensez à mettre à jour vos favoris avant ce délai.
    En cas d’oubli d’identifiant ou mot de passe, n’hésitez pas à suivre la procédure de mot de passe oublié ou à revenir vers moi pour une réinitialisation manuelle.

    Nouveaux NS (name servers)

    Les NS autoritaires pour vos noms de domaine ont également changé.

    J’ai pu prendre en charge les changements pour 100% des domaines hébergés actuellement.
    Pour info, en cas d’ajout de domaine (revendeurs) il faudra désormais utiliser les serveurs DNS suivants :

    • ns1.lrob.net
    • ns2.lrob.net
    • ns3.lrob.net

    Ces NS sont hébergés sur des serveurs situés dans trois localisations géographiques différentes pour une redondance optmisée : Lausanne (suisse), Nice et Nuremberg (allemagne).
    Ils sont désormais 100% compatibles IPv6 en plus d’IPv4.
    Ils sont également sécurisés DNSSEC (ECDSAP256SHA256, la norme également retenue par CloudFlare) afin de protéger contre les attaques NS spoofing/poisoning (man in the middle).

    Résultat : Absolument parfait. Même meilleur que les géants du web (Google, OVH, Microsoft, Facebook, etc.) :

    Nouveau serveur d’hébergement et infos techniques

    Le nouveau serveur est un gros upgrade, c’est désormais un serveur dédié (précédemment serveur virtuel) avec licence Plesk illimitée (précédemment 30 domaines), ce qui permet de proposer un service “revendeur” qui laisse la liberté à celui-ci de gérer l’ajout/suppression de ses domaines en autonomie.
    Ce serveur se situe à Falkenstein (Allemagne) chez Hetzner. La bande passante (gigabit) et le ping vers la France sont excellents.
    En comparaison au précédent serveur qui était déjà correct, le nouveau est environ 2x plus puissant en termes de CPU, il possède 8x plus de RAM, 2x plus de stockage, et les SSD NVME sont environ 3x plus rapides que les SSD SATA précédents.
    Le gain en performances est significatif.

    IPv6 est désormais entièrement supporté. TLS 1.3 (sécurité maximale) et HTTP/2 (vitesse maximale) sont désormais en support natif (directement par Apache, sans reverse proxy Nginx).
    Le serveur et toute l’infrastructure sont désormais monitorés via Centreon.

    Actuellement, une sauvegarde type “Push” est en place quotidiennement. Une seconde sauvegarde en mode “Pull” est en train d’être mise en place. Malgré ces précautions de votre serviteur, n’oubliez pas de faire des sauvegardes de vos données de votre côté aussi, car c’est presque toujours quand il est trop tard que les utilisateurs se posent la question. Or, je rappelle que dans l’hébergement, c’est toujours le client final qui a la responsabilité de ses données.

    Cela devrait résumer les informations importantes. N’hésitez pas à me contacter pour toute demande.

  • Mais bon sang, qu’est-ce que le métier de Sysadmin chez un hébergeur web infogérant ?

    Mais bon sang, qu’est-ce que le métier de Sysadmin chez un hébergeur web infogérant ?

    Début 2017, j’entrais chez l’hébergeur web HaiSoft, plein de connaissances sysadmin et web acquises en autodidacte.
    Problème : Il est extrêmement difficile de faire comprendre à une personne étrangère au domaine en quoi consiste ce métier.
    Entre les questions de type “c’est quoi un hébergeur web ?” jusqu’à “mais du coup tu fais quoi ?”, il y a pour sûr matière à clarifier.
    Alors clarifions.

    Idées reçues

    Non je ne suis pas :

    • Informaticien (c’est presque aussi vague que “docteur”, en quoi, philosophie, physique des particules, médecine générale ?)
    • Un troglodyte
    • Pirate (on peut utiliser un ordinateur légalement aussi, vous savez…)
    • Une tortue qui mange des pizza et boît du coca à tous les repas (comme pour tout, avec modération)

    Pour comprendre ce que je fais, il faut d’abord comprendre ce que propose HaiSoft, mon employeur.

    Présentation des branches d’activité

    Qu’est-ce qu’un hébergeur web ?

    Vous visitez actuellement mon site lrob.fr. Ce nom, “lrob.fr” est un nom de domaine, tout comme google.com, materiel.net, linkedin.com, etc.

    Quiconque peut réserver un nom de domaine chez un registrar pour une durée de 1 an renouvelable.

    Bien que cela ne soit pas obligatoire, le but est généralement de créer un site internet associé et éventuellement des adresses mail associées, par exemple le site https://www.lrob.fr (notez que les “www” sont une convention, cela n’est pas obligatoire), ou l’adresse mail exemple@lrob.fr (ne cherchez pas, cette adresse n’existe vraiment pas).

    Si demain, vous souhaitez ouvrir votre site internet, ou même votre agence web, vous ferez appel à un hébergeur web comme HaiSoft.

    L’hébergeur web dispose de ses serveurs situés dans un datacenter, serveurs qui sont configurés pour permettre de servir des sites web et d’envoyer/recevoir des emails.

    Généralement, un hébergeur web sera également registrar, ce qui signifie que vous pourrez y réserver vos noms de domaine. Ce à quoi vous ajouterez votre hébergement web pour accueillir le contenu de votre site. Vous ajouterez enfin un hébergement mail si vous souhaitez avoir vos propres adresses mail @votrenomdedomaine.tld.

    Pour l’hébergement, nous utilisons exclusivement des systèmes Linux et le panneau de contrôle permettant de gérer facilement et efficacement les hébergements est Plesk.

    Serveur, datacenter, plaît-il ?

    Un serveur (informatique), n’est autre qu’un ordinateur sur lequel on a installé un système permettant de fournir des services (par exemple des sites web ou des services email).
    Dans le contexte d’un serveur présent en datacenter, la machine sera généralement au format “rackable” et placé dans des “baies serveur”, de manière à permettre une densité de machines importante, comme sur cette photo :

    Serveur rackable 1U Dell R440

    Un datacenter est un grand local, à l’accès sécurisé, au climat réfrigéré, avec un système électrique de secours, et une connexion internet fiable, généralement redondée et de haute qualité.

    Quelques exemples de baies et de racks contenant des serveurs rackables :

    En quoi consiste la partie support ?

    Si la gestion d’un site internet est souvent simple pour les utilisateurs confirmés, cela reste un domaine vaste avec de nombreux services en interaction, de nombreux paramètres, de nombreuses sécurités, et de nombreux éléments techniques pouvant générer des incompréhensions des utilisateurs et donc un besoin de support.

    Un hébergeur web, comme tout bon prestataire de service qui se respecte, se doit donc d’assurer le support utilisateur afin de permettre à ses clients de profiter de leurs services en toutes circonstances.

    Chez HaiSoft, nous sommes accessibles par ticket depuis l’espace client (un système de message interne sécurisé) ou par téléphone. Pour les demandes ou assistances simples, cela passe par téléphone. Pour ce qui demande davantage de recherche ou ce qui implique des modifications importantes ou de transmettre des informations confidentielles, nous passons par ticket.

    Ainsi, les demandes peuvent être simples ou complexes, et voici quelques exemples :

    • Je n’arrive pas à me connecter à mon espace client ? -> Renvoi des identifiants.
    • Mon site est inaccessible -> Diagnostic/correction
    • J’essaie de passer mon site en HTTPS, j’ai une erreur de certificat -> Envoi des documentations
    • J’ai un bug sur mon site depuis la mise à jour -> Diagnostic/conseil, éventuellement restauration de sauvegarde
    • Je n’arrive pas à connecter ma boîte mail sur mon iPhone -> Envoi de documentation, éventuellement, guidage par téléphone ou ticket
    • J’ai un bug sur mon site quand j’ajoute un article -> Diagnostic/conseil/correction
    • Mon site se fait attaquer par des robots -> Diagnostic/conseil/mise en place de sécurités
    • J’ai supprimé accidentellement des données -> Restauration de sauvegarde
    • Je me suis trompé de mot de passe plusieurs fois, mon site est inaccessible -> Déblocage dans le système de sécurité

    La liste pourrait être très longue, mais je ne veux pas entrer dans des cas trop techniques ou spécifiques ici.

    Enfin, le technicien support peut être amené à rédiger les documentations client telles que le wiki HaiSoft.

    Qu’est-ce qu’un sysadmin ?

    Le sysadmin ou “administrateur système” est en charge de la gestion des serveurs et de l’infrastructure informatique. Chez un hébergeur web, le découpage des tâches peut varier, mais cela peut impliquer un large champ d’action, allant de l’arrivée réseau jusqu’au diagnostic de l’utilisation des ressources du site du client sur son serveur.

    Pour cela, le sysadmin va non-seulement se déplacer en datacenter pour installer/réparer/mettre à niveau l’infrastructure, mais également utiliser ses outils d’administration qui sont généralement :

    • Les panneaux d’administration à sa disposition.
    • Le monitoring, pour vérifier en temps réel les éventuels dysfonctionnements.
    • Les consoles SSH pour la connexion en lignes de commande au serveur, qui est souvent le seul ou le meilleur moyen de gérer les configurations serveur.

    Qu’est-ce que l’infogérance ?

    L’infogérance, c’est simplement comme son nom l’indique, la gestion d’un système informatique.

    HaiSoft disposant de sa propre infrastructure, utilisée notamment pour l’hébergement web mutualisé (les offres d’entrée, pour les petits sites indépendants), se doit donc d’en assurer l’infogérance.

    Mais, les clients peuvent aussi avoir leur propre serveur (virtuel ou dédié), s’ils ont besoin de plus de ressources. Par exemple, une agence web avec de nombreux sites, ou un gros site de e-commerce va plutôt se tourner vers son propre serveur.

    Chez certains hébergeurs de serveurs, les clients gèrent en autonomie leur serveur. En revanche chez HaiSoft, tous les serveurs sont infogérés, c’est en fait notre grande particularité. Par conséquent, les serveurs sont livrés prêts à l’emploi, pré-configurés pour de l’hébergement web, et l’évolution du serveur est suivie et nous asusrons la maintenance.

    Dans ce cadre, cela signifie que nous, en tant qu’infogérant, gérons le hardware (le matériel) et le software (les logiciels et services) permettant de faire tourner les services web du client (site internet, emails).

    Notre client “type”, intéressé par ces services infogérés est généralement : soit un particulier ou libéral gérant lui-même son site web, soit un webmaster, soit un développeur, soit une agence web, une agence de web-developpement, etc.
    Il faut donc être capable de s’adapter au niveau technique de chacun d’entre eux pour répondre à leurs demandes.

    Ainsi, en tant qu’infogérant, nous assurons notamment :

    • La mise en place et maintenance matérielle des serveurs (remplacement en cas de panne)
    • L’installation logicielle du serveur et sa pré-configuration pour répondre aux besoins spécifiques du client
    • Le monitoring du serveur (s’assurer de son fonctionnement à tout moment)
    • La maintenance logicielle et matérielle (réparer en cas de souci, dû au client final ou à un dysfonctionnement quelconque)
    • Les mises à jour du serveur (sécurité, fonctionnalités)
    • Mais aussi et surtout, la réponse aux demandes des clients et le conseil client (comment faire tourner une application, comment dimensionner son serveur, les bonnes pratiques, mettre en place des configurations spécifiques à son application, etc.)

    Concrètement, voici le type de demandes auxquelles nous répondons comme infogérant :

    • Je lance une campagne de pub et j’attend 100.000 visites par jour le mois prochain, comment peut-on s’assurer que le serveur tienne ?
    • J’installe une nouvelle application, elle demande la dernière version du serveur de bases de données MySQL, pouvez-vous planifier la mise à jour ?
    • Je me connecte à un vieux service ne supportant pas les derniers standards de sécurité, pouvez-vous adapter la configuration pour le rendre compatible ?
    • J’ai besoin d’un serveur plus gros, pouvez-vous organiser la migration de tous mes services vers un nouveau serveur ?
    • J’aimerais profiter des dernières fonctionnalités, pouvez-vous mettre à jour le panneau de contrôle Plesk ainsi que le système ?
    • Quelles sont les implications si j’active les mises à jour automatiques ?
    • J’ai cassé ma base de données pouvez-vous restaurer la sauvegarde de la DB de vendredi dernier ?
    • Je cherche le niveau de sécurité maximal sur le serveur, que proposez-vous de mettre en place ?
    • Je reçois des attaques sur le xmlrpc.php de WordPress, pourriez-vous bloquer totalement l’accès à ce fichier et bannir les IP attaquantes ?

    Articulation

    Au final, comment s’imbriquent web, support, infogérance, et sysadmin ?

    Le sysadmin est donc le technicien informatique qui va gérer le parc de serveurs et mettre en oeuvre le tâches d’infogérance expliquées plus haut.

    Être sysadmin permet aussi de faire du support utilisateur bien plus efficacement et est requis pour faire de l’infogérance.

    Et la connaissance du web et des différentes applications que les clients peuvent installer est bien-sûr un énorme avantage pour les aider à debuger leurs sites.

    C’est là que les casquettes se mélangent un peu pour le sysadmin infogérant et technicien support, ce qui augmente souvent l’incompréhension. En comprenant mieux ces différentes casquettes, cela devrait désormais être plus clair.

    Concrètement, à quoi ressemble une journée type ?

    Typiquement, une journée s’articule ainsi :

    • Saluer ses collègues et s’informer de tout éventuel souci spécifique ou news importante
    • Vérifier le monitoring et intervenir immédiatement sur tout souci ayant lieu
    • Prendre un bon café
    • Répondre aux tickets des clients tout au long de la journée
    • Répondre aux appels tout au long de la journée
    • Mettre à jour les serveurs
    • Si besoin, effectuer les interventions planifiées (hardware/software)
    • Améliorer/agrémenter la documentation client lorsque celle-ci ne leur permet pas de résoudre leurs soucis
    • Ecrire quelques articles de blog quand on a le temps et du contenu intéressant à publier
    • En cas de dysfonctionnement, rechercher les causes, implications et solutions, mettre en place les mesures pour prévenir les récidives
    • Consulter l’équipe sur les cas difficiles
    • Informer l’équipe des cas particuliers
    • Se réunir avec l’équipe en présence du directeur technique pour planifier les grandes évolutions
    • S’informer des dernières mises à jour du secteur, en particulier celles concernant les outils utilisés
    • R&D : Améliorer les process et outils internes, rechercher des solutions améliorant la sécurité, les performances, répondant à de nouveaux besoins, ou remplaçant avantageusement des solutions existantes

    Merci d’avoir lu cet article. Maintenant vous ne pouvez plus dire -sans mentir- que vous en savez pas ce que fait un technicien support sysadmin chez un hébergeur web. 😉

    MAJ 2023 : Je suis désormais Freelance ! Je propose de l’hébergement dédié à WordPress, ultra performant et ultra sécurisé avec un support complet. N’hésitez pas à parcourir mon site et à me contacter pour en savoir plus !

  • Retour sur ma formation à la SAE Institute Paris

    Retour sur ma formation à la SAE Institute Paris

    La SAE Institute, School of Audio Engineering est une école de multimédia présente dans de nombreuses capitales à travers le monde et d’abord connue pour sa formation d’ingénieur du son. Ayant obtenu mon Audio Engineer Diploma à la SAE Paris, je vous propose un retour sur mon expérience, ce qui pourra servir notamment à ceux qui souhaitent choisir cette école.

    Disclaimer

    Attention, ce qui suit n’est que mon avis, mon expérience personnelle et la SAE peut évoluer d’ici là, gardez en tête que j’ai eu mon diplôme en 2013 pour une formation en 2012-2013.

    Mise à jour : Depuis 2017, j’utilise une autre corde de mon arc comme métier principal : L’informatique. Je suis chef de projet WordPress, spécialiste sécurité, hébergement et maintenance. Nous pouvons créer votre site et lancer votre projet. Si vous possédez déjà un site web WordPress, je peux l’héberger et/ou le maintenir. Vous bénéficierez d’un hébergement ultra sécurisé et taillé spécialement pour WordPress. Vous pouvez retrouver mon Portfolio web ici. Pour cela, il suffit de me contacter.

    Pourquoi la SAE ?

    Et bien c’est simple, j’ai regardé ce qui existait, j’ai trouvé Louis Lumière, des BTS, l’EMC, la SAE, et d’autres qui n’ont pas vraiment retenu mon attention. Notamment parce que je voulais rester proche d’Orléans.

    Les BTS de technicien du son étaient plutôt axés sur le broadcast et la prise de son pour la vidéo, et le matériel à disposition assez médiocre. De plus, mon expérience avec le système scolaire Français traditionnel n’a jamais été un régal, raison de plus pour ne pas y retourner.

    Louis Lumière me semblait être la meilleure option, mais je n’aurais pas pu y entrer, justement pour la raison sus-citée (dossier très moyen).

    Et l’EMC, j’ai hésité longuement, l’école et l’ambiance avaient l’air très sympa, mais le matériel à disposition moins riche que la SAE, du moins en termes de matériel d’enregistrement/mixage. La SAE m’a semblé dans l’ensemle plus professionnelle que l’EMC.

    Vous allez comprendre pourquoi ensuite, mais je recommande la SAE plutôt à celui qui est attiré par l’enregistrement et la post-production (mixage musique/vidéo), car c’est principalement ce qu’on y apprend. Mais qu’on se comprenne bien, avec cette école, vous avez les clés en main pour faire du studio, du live, et de la prise de son, voir même encore d’autres domaines connexes. Le broadcast n’est pas trop de la partie, du moins pas quand j’ai fait la formation, même s’il y a une sorte d’initiation, elle reste purement théorique.

    Une école accessible à qui ?

    Déjà, à qui en a les moyens financiers, ou qui comme moi fait un prêt étudiant… Car l’école n’est pas donnée. Je ne suis pas sûr de pouvoir indiquer le tarif car l’info est difficile à trouver au premier abord, mais vous l’obtenez sur simple demande de de documents d’infos sur l’école (envoyés gratuitement par courrier).

    Il faut tout de même avoir le bac (de préférence ES/S ou STI) et 18 ans. Il me semble que les bac pro peuvent compter dans certains cas, et que votre cas sera quand même étudié si vous n’avez pas le bac mais pouvez attester des compétences requises.

    Les compétences requises, parlons-en. Elles sont finalement assez bien résumées par le test d’entrée. Assez rapide, il consiste à tester sommairement votre niveau de français, d’anglais, de mathématiques, de physique, et de logique. Alors ça fait longtemps que je l’ai fait, peut-être y avait-il un poil de culture générale, mais ce n’est rien de très sorcier, pour sûr, vu ma culture générale assez éparpillée, concentré davantage sur une culture technique large. Non vraiment, il ne faut pas stresser, si vous êtes un bachelier moyen de 18-35 ans, vous n’aurez probablement pas de peine à répondre aux questions. Et au final, c’est un peu ça le niveau requis, car la formation reprend tout de zéro, donc peu importe votre niveau d’origine, il faut simplement que votre capacité de compréhension, d’adaptation, et de mémorisation soient opérationnelles, et si le sujet vous intéresse vraiment, au niveau technique, nul doute que ça devrait aller. Pour sûr, avoir des connaissances à l’avance vous aideront à être à l’aise. Pour ma part, passionné d’audio et d’informatique depuis des années, il y a bien un tiers de ma formation où je n’ai fait que revoir ce que je savais déjà.

    Il faut quand même se rappeler que c’est une formation technique, donc un côté au moins un peu geek, une grande curiosité, un peu de rigueur bien dosée, et une non allergie à un poil de mathématiques bien utiles sont, à mon sens, absolument requis.

    A propos du MacBook pro offert…

    L’école “offre” un Macbook pro à l’entrée. Je mets des guillemets, car évidemment, les frais sont répercutés sur le prix de la formation. Ayant initialement une aversion pour Apple, ses produits peu intéressants, ainsi que ses politiques nauséabondes, je pense que c’est quand même une bonne chose, car vous serez probablement amenés à être confrontés à des Macs durant votre vie professionnelle. Au moins, on apprend comment ça marche. Mais ce mac n’a de réelle utilité que si vous achetez ProTools (tarif étudiant : 250€) pour bosser dessus. Frais supplémentaires à prévoir donc. Egalement, en rajoutant 500€, vous obtenez une machine 2x plus puissante (15 pouces au lieu de 13 et quadcore au lieu de dual core), ce qui est intéressant si vous comptez faire du mixage un peu lourd dessus. Pour ma part, c’est ce que j’ai fait, j’ai également mis 16Go de RAM et un SSD dedans, ça se fait sans connaissances particulières, mais il faut prendre un set de tournevis étoilés pour y parvenir. En espérant que vous aurez des Mac démontables. A savoir que ProTools est également compatible PC, et que vous pouvez très bien l’installer sur votre MacBook et votre PC à la maison, et utiliser votre clé iLok (licence) sur les deux. Les plugins sont même globalement assez compatibles pour peu que vous utilisiez les mêmes. 1000€ à sortir quand même dans mon cas.

     

    En 1 an ou en 2 ans ?

    La SAE propose une formation accélérée en 1 an au lieu de deux. N’étant pas de Paris, et étant donné les prix du loyer, j’ai choisi la formation accélérée afin d’économiser un an de loyer Parisien, et d’amplement rentabiliser le léger surcout de cette dernière. Le temps c’est de l’argent il paraît. L’audio Engineer Diploma est reconnu par l’état Français comme un BTS (bac +2) “Technicien preneur de son”. Ce n’est pas ça qui vous donnera du boulot mais ça peut aider pour bosser dans pour institutions publiques.

    Qui sont les profs ?

    On les appelle ici des “intervenants” car ce sont d’abord des professionnels du domaine. Le tutoiement est souvent de mise, entre pasionnés, pro, et futurs-pros, pas de raison de se parler avec un balais dans l’arrière-train. Ils ont chacun leur spécialité, et sont toujours disponibles pour répondre à vos questions pour aller plus loin et parfois même à expérimenter de nouvelles idées. Que ce soit en pause, avant, après, ou même pendant le cours pour en faire profiter la classe, ils restent toujours très disponibles dans la mesure du possible.

    Evidemment, vous aurez plus d’affinités avec certains que d’autres, mais jamais de mauvaise surprise, avant tout parce qu’ils sont toujours compétents, au moins dans le domaine où ils enseignent.

    Et on apprend quoi dans cette école ?

    C’est toujours le problème quand on choisit une école… Savoir ce que contient la formation. Et bien aujourd’hui, je vous évite ce stress !

    Déjà sachez que la majeure partie de votre formation consistera à appliquer ce que vous aurez appris en cours. Ensuite, tout est très progressif. On voit les notions petit à petit, on apprend graduellement, mais sur la formation accélérée, ça va quand même vite, surtout si vous n’avez pas de notions préalables, et sur les consoles plus complexes, faut vraiment s’accrocher…

    En vrac : Vous apprendrez l’édition audio, le sound design, ProTools, le MIDI, la microphonie, vous ferez de la théorie audio (traitement et effets, signal, acoustique, stereophonie…) et un peu d’électronique, vous apprendrez à utiliser des consoles et effets analogiques et numériques, vous ferez du son à l’image, vous enregistrerez dans les studios de l’école des musiciens qu’il vous faudra trouver, et vous ferez un peu de réseau appliqué à l’audio et d’informatique, vous serez initiés au broadcast et au live, vous ferez des jingles, et vous apprendrez même à mixer, mais là attention, on vous donne des indications, après c’est votre oreille qui fait le reste. Vous apprendrez surtout à désacraliser par la raison toutes les sottises idiophiles qui traînent, ma partie préférée.

    Il y aura aussi des intervenants qui donneront des conférences, pour ma part j’ai eu notamment la chance de rencontrer Bob Katz. J’ai aussi eu droit à quelques sorties, une visite en profondeur d’une salle de Live pour mieux comprendre comment ça se passe, et à une séance de mixage en studio pour s’inspirer des techniques des plus expérimentés, avec en bonus un petit tour en studio de mastering.

    Vous aurez un gros bloc de cours par console présente à la SAE. Ces dernières sont assez riches et représentatives de ce qu’on peut trouver en milieu pro, de full analogique à full numérique avec de l’hybride entre les deux.

    Vous aurez aussi des Workshop, c’est à dire un cours avec l’enseignant qui montre directement en pratique ce que l’on peut faire, notamment pour chaque console.

    A noter que le mixage s’effectuera principalement sous ProTools, un outil puissant, peu connu du grand public mais utilisé dans une bonne partie des studios, que j’ai pour ma part clairement adopté. Vous en apprendrez toutes les spécificités, et pourrez extrapoler aux autres DAWs. Pas d’Abelton en revanche, dommage, mais un peu de Logic, notamment pour les exercies en MIDI.

    Au final, le gros point positif pour moi, c’est que le lien entre théorie et pratique est très bien fait, et que l’on n’est pas assomés de théorie inutile, tout ce qu’on apprend sert, et pas besoin d’être un dingue en maths pour y arriver.

    Comment se passe une année ?

    Déjà, il y a 3 rentrées par an, assez pratique, et ça permet aux enseignants, spécialisés, de tourner entre les promos. Il existe deux types de promos : Les full time (formation en un an) et les part time (formation en 2 ans). Même en full time, le nombre d’heures de cours est modéré, mais comme je l’ai dit, on passe plus de temps à appliquer les cours qu’assis dans une chaise à y assister. De la sorte, on intègre assez bien les choses. Les classes full time semblent être un peu plus réduites – entre 15 et 20 étudiants en début d’année-.

    L’année est ponctuée d’exercices pratiques à rendre, ainsi que d’exams assez bien répartis qui permettent d’être sûr d’avoir parfaitement tout assimilé.

    Un bon point de repère, pour moi au cours de l’année, c’est les stations de travail et consoles sur lesquelles on bosse. Ça reste le point central de la formation. A savoir que tout le travail peut se faire dans l’école, qui est ouverte tous les jours jusqu’à minuit ou 1h (pas sûr). En tout cas j’ai fait la fermeture plus d’une fois, sans regarder l’heure. On y trouve des stations ProTools où on bosse au casque, et qui sont en libre accès, les petites consoles sur lesquelles on commence, au casque aussi, et les studios de mixage/enregistrement, où là il faut réserver le local, et on a intérêt de se présenter, sous peine de pénalités importantes.

    On commence l’année avec de l’édition, pour ma part c’était sur Spark, un logiciel très manuel et très désagréable, que je considère comme le bizutage de la SAE. Si on tient ça, on peut tenir tout le reste. J’ai entendu que peut-être ils allaient utiliser un autre programme pour cette tâche… En somme, ça consistait à 5 modèles à reproduire. On vous file un morceau découpé, vous devez le redécouper à l’identique… Et parfois, ce n’est qu’un coup de caisse claire à couper, et il faut trouver le bon. La moindre erreur importante et c’est 0 sur 5.

    Ensuite on commence à choper un bagage théorique et à apprendre Protools, donc on fait un peu d’édition sous ProTools, on a des jingles à faire avec quelques petites blagues techniques dedans, des histoires (enregistrées par les intervenants) à monter et habiller…

    Et puis on commence à mixer. D’abord sur une petite mackie 8 pistes, avec que du volume/pan/EQ, en enregistrant sur minidisc pour s’habituer à avoir un recorder externe. Ensuite on rajoute les effets dynamiques (compression), puis temporels (reverbs et autres phasers).

    Puis on passe à la 8 BUS, une console déjà bien plus conséquente (32 pistes je crois), on fait un mixage, puis ses premiers enregistrements… Comme je l’ai dit, faut trouver soi-même les musiciens. Y’a un book de contacts à disposition, mais sinon il suffit d’aller dans un local de répète, et on trouve facilement des musiciens qui veulent se faire enregistrer gratuitement. Parfois ils voudront même vous payer si le résultat en vaut la peine. Bon, la 8 BUS c’est pas du top qualité comme studio mais c’est une bonne mise en jambe.

    A partir de ce moment, ça commence à devenir vraiment sérieux déjà, on se forme pour les autres consoles, notamment la SSL que j’ai adorée car elle combine une partie contrôleur de DAW (logiciel audio) et une analogique sympa, Idem, mixage, puis enregistrement/mixage. Toujours dans cet ordre. Et puis on fait du numérique, Tascam/Yamaha, là c’est purement du mixage et du son à l’image (sound design, doublage, mixage).

    Et puis on arrive à l’Icon, grosse console numérique, télécommande ultime pour ProTools, et de l’autre côté la Neve, grosse console analogique, super grain. Sans compter les écoutes dans ces salles qui commencent à être plus évoluées, de même que les live rooms. C’est d’ailleurs sur cette Neve que j’ai enregistré Siks Haedo.

    Enfin, on termine l’année par un exam, un mémoire et, un projet final, et un exam pratique Concernant le mémoire, on fait bien de le commencer tôt si on veut le réussir. L’idée étant d’approfondir le sujet de son choix. Pour ma part, j’ai choisi le sujet complexe qu’est l’adaptation d’impédance, et j’ai dû littéralement me surpasser pour y parvenir.

    Réussir sa formation

    Tristement, certains abandonnent, certains échouent, et certains passent de full time à part time pour tenir la cadence. Dans ma promo, on a commencé à 18, fini à 14 (dont un passé en part time), et on est seulement 4 à avoir eu le diplôme. Il y a bien un rattrapage, mais il ne faut pas compter dessus apparemment. J’imagine qu’en part time, le taux d’abandon est supérieur, et le taux de réussite meilleur, et ma promo ne peut refléter par son simple échantillon la globalité, mais une chose est sûre : il faut s’accrocher

    Car si toutes les clés sont données pour réussir, ça reste difficile d’avoir son diplôme.

    Pour y parvenir, il faut arriver à 80/100 en note finale, soit 16/20. Autant le dire tout de suite : Le seul moyen d’y arriver est de viser le 100%. Essayer de savoir tout sur tout, de n’avoir aucune lacune, s’y mettre à fond, et pour ça, rien de tel que d’être passionné par le sujet. Sans passion, ça me semble très difficile de tenir. D’autant plus qu’à la SAE, vous êtes un adulte, personne pour vous crier dessus si vous ne faites pas vos devoirs, pas question d’être materné. Si c’est ça que vous voulez, passez votre chemin.

    Evidemment, on fait des erreurs dans les projets rendus, on est aussi là pour apprendre, mais il faut apprendre vite et bien, faire de son mieux tout au long de la formation, faire preuve de rigueur sur les exercices qui sont parfois un peu vicieux, prendre tout le temps nécessaire pour y arriver. Ça ne veut pas dire qu’il faut ne plus avoir de vie, au contraire, pour tenir, j’avais profondément besoin de faire la fête, de jouer à des jeux, de faire de la musique perso (en plus j’appliquais mes cours). Pour moi en tout cas, s’évader pour mieux reprendre le boulot était la méthode appropriée, et même en full time, j’arrivais à avoir un peu de temps libre, et à avoir un rythme complètement aléatoire. Parfois je restais à l’école jusqu’à minuit pour bosser, j’avais cours le lendemain matin, mais j’avais besoin de me changer les idées, je me couchais à 4-5h, j’allais au cours, dormais l’aprem’, revenais le soir pour bosser… Bref, il n’y a manifestement pas de règle pour réussir, si ce n’est de ne louper aucune miette de cours, de ne pas s’accorder le droit à l’erreur et de toujours faire de son mieux.

    Conclusion

    Au final, je recommande grandement cette école pour la qualité de la formation, je pense qu’il est difficile de faire mieux en si peu de temps, après il faudrait pouvoir sauter des étapes en fonction du niveau de chacun, mais ça ne fait jamais de mal de revoir les bases. Il faut quand même garder à l’esprit que ça reste à vous de trouver du boulot ensuite. Les différents intervenants ne se gardent pas de vous le rappeler maintes et maintes fois : ce n’est pas un domaine évident. Donc si vous êtes vraiment motivés, passionnés, et que vous en avez les moyens : n’hésitez pas.

    J’espère que ce billet aura été utile à certains, je suis ouvert aux questions, en commentaire ou via le formulaire de contact pour plus d’infos 😉